Défaire les intrications avec les ancêtres et renforcer son équilibre et sa confiance en soi et en son entourage familial en comprenant mieux les contraintes de chacun : alchimie très porteuse qui amène des transformations profondes dans le temps
1er tableau de la constellation : les arrières grands parents et leurs deux filles, en Hongrie.
Les arrières grands parents sont côte à côte, devant eux, leurs enfants. Les enfants sentent quelque chose peser dans leur dos : s’éloignent de leurs parents et se séparent pour leur faire face.
Les deux parents se font face : rien ne se passe. Lui est focalisé sur la bouche de sa femme, sentiment que quelque chose ne peut être dit.
Elle ne sent rien. Impression qu’on attend d’elle quelque chose qu’elle ne peut pas donner.
Les enfants sortent du tableau et les “parties sensibles” des parents entrent en scène :
Celle de la mère ne comprend pas pourquoi son mari doute de son amour, lui demande ce qu’il attend.
Celle du père doute et souffre de la non démonstration d’amour de sa femme. Il est dans l’attente de “plus”.
La mère est prise de vertiges et bascule vers l’arrière. Puis elle sent ses forces faiblir et s’allonge sur le sol : elle est malade. Son mari est désarmé, ne semble pas savoir quoi faire. Puis il s’agenouille près d’elle et la prend dans ses bras.
Il est triste et pleure. Elle se meurt : il ne veut pas la laisser partir.
Ils s’allongent côte à côte. Le mari finit par accepter de laisser partir sa femme. Apaisée, le cœur léger, elle peut mourir tranquille.
Les deux filles reviennent dans le tableau. La plus jeune (la grand-mère de la constellante) se met dans l’ombre de son père tandis que l’aînée lui fait face.
Il exprime qu’il ne se sent pas père de celle-ci qui a un caractère fort. Il va jusqu’à douter de sa paternité. Il ne peut pas prendre position pour elle, en tant que père, en acceptant de tout faire pour l’aider à grandir.
Il tente de lui exprimer mais les mots sont difficiles à prononcer. Le chagrin de la mort de sa femme est encore trop présent.
Sa femme décédée vient près de lui. Aussi fille et père se rapprochent un peu. Lui : il parvient enfin à dire quelques mots (difficilement) à son aînée. Dans son dos, son autre fille toujours dans son ombre, est invitée à en sortir pour faire face à son père.
Elle n’a pas de véritable colère contre lui. Elle se tourne vers sa mère et se rapproche d’elle. Du haut de ses 6 ans, elle n’a pas pu comprendre ce qui s’est passé, ni pu laisser partir sa mère : elle a beaucoup de peine. Cette dernière lui dit son amour et explique qu’elle doit lui laisser son destin. Elle prend dans ses bras sa fille, lui donne une étreinte en la berçant un peu. La petite fille s’apaise et peut laisser partir sa mère.
2ème tableau de la constellation : L’arrière-grand-père, ses filles et sa nouvelle femme, avec ses deux enfants en Hongrie
Arrivée tourbillonnante de la belle-mère : elle veut mettre en mouvement la famille qui semble figée, arrêtée, le père d’un côté, ses filles de l’autre, chacun isolé dans un coin. Elles sont toujours peinées de la mort de leur mère et n’accueillent pas vraiment la belle-mère dans le foyer.
Celle-ci, vivant mal ce rejet, va “prendre en grippe” les deux filles. Alors que ses propres enfants vont à l’école, elle va mettre au travail la fillette de 11 ans (grand-mère de la constellante) et ce, jusqu’à ses 22 ans. la grande sœur subit la même chose.
Le père reste passif et laisse faire. Il est toujours en deuil de sa première femme et ne résiste pas à la force de sa nouvelle femme pour qui il éprouve de la tendresse, sans pour autant ressentir de l’amour… Il ne prend pas position pour ses filles malmenées et ce, pendant des années.
Il se tourne vers elles et leur demande pardon, promet que cela va changer. Il veut être leur père, il veut les soutenir et va prendre position pour que cela change. Beaucoup de colère du côté de ses filles, qui finissent par accepter ses excuses et lui pardonner.
3ème tableau de la constellation : La grand-mère et son employeur
La grand-mère, entre 6 à 22 ans est confiée à lui ? Elle lui fait face. Elle semble le troubler. Il pleure, il a de l’affection pour elle. Elle se sent bien avec lui.
Elle se tient droite mais lui remarque qu’elle a une épaule plus haute que l’autre. Il y a un déséquilibre.
Dans un coin est symbolisé la Hongrie, les racines. Dans l’autre : la France son pays d’adoption.
La grand-mère se rapproche d’abord de la France, l’observe, elle n’ose pas vraiment s’approcher, venir à son contact.
Les deux s’observent un temps.
Puis la grand-mère remarque la Hongrie dans l’autre coin : elle semble bien mal. Raide du tronc, les bras ballants, elle semble dépitée, l’air grave. La grand-mère se rapproche d’elle, comprend qu’elle doit faire quelque chose pour l’aider à se redresser, la prend dans ses bras et la serre fort. Se réapproprie ainsi ses racines, sa force.
4ème tableau de la constellation : La grand-mère, son mari, leur fille (la mère de la constellante)
La constellante fait porter au personnage de la mère de nombreux “objets “, déposés éparses sur un plateau. Elle lui donne aussi une étole qu’elle dispose sur ses épaules et une tête (en polystyrène) qu’elle met sous son bras.
La grand-mère se tient aux côtés de sa fille : regarde, curieuse les objets, se demande ce qu’ils peuvent être. Semble détachée de la valeur symbolique de ces derniers.
Le grand-père à côté semble plus touché et immédiatement porte son attention sur la perforeuse et sur les ciseaux en demandant : « ce sont des enfants d’un avortement ? » Sa fille ne lui répond rien, mais lui demande de reprendre ce qui lui appartient. Lui ne veut pas mais va être contraint de se laisser faire : sa fille dispose dans ses poches, sur ses épaules, dans ses mains tous les objets contenus dans le plateau. Puis le grand-père les remet sur le plateau et va les déposer en ligne sur le sol. L’étole et la “tête” forment des limites devant et derrière la ligne formée par les 14 objets.
Les deux grands-parents font face aux objets tandis que leur fille se positionne en bout de lignée et petit à petit se recroqueville au sol.
Lui semble étourdi, perdu, devant le triste spectacle de ces 14 “objets”. Il découvre pleinement leur existence même si au fond, il savait ce qui s’était passé. Elle, elle est comme un automate, ne peut exprimer de tristesse, semble “vidée” de toute émotion. Elle n’en veut pas à son mari, ne regrette pas ses “choix”. La guerre, le contexte ne permettaient de les accueillir. Elle n’a rien dit, rien demandé à personne, s’est séparée de ces 14 vies de manière “détachée”. C’était son seul moyen de survivre. Elle n’a pas de regrets.
Ils contemplent longuement les objets au sol et vont les nommer chacun leur tour, un à un. Quand le dernier de la lignée est nommé, ils se tournent vers leur fille, repliée sur elle-même au sol. Ils se rapprochent d’elle pour l’enlacer et tenter de l’aider à se redresser. Ils lui expliquent pourquoi ses frères et sœurs n’ont “pu être gardés” et comme il est important qu’elle soit vivante, elle. Leur fille est en colère, elle a le sentiment d’être une “survivante” et non “vivante”. Elle est triste pour ses frères et sœurs. Elle se demande si on voulait vraiment d’elle.
Rassurée par ses parents, qui prennent leur responsabilité dans ce drame, elle va se relever pour être présentée par ses parents à ses frères et sœurs. Elle est rejointe par deux de ses sœurs aînées (Maguette et Margaux…) vivantes.
La famille réunie : une distance existe toujours entre les parents et leurs filles. La lignée repose toujours derrière eux.
Ils décident alors ensemble de semer des pousses pour chaque vie, et de les disposer dans une assiette.
Le rituel exécuté, dans une proximité, ils se prennent par les mains pour former un cercle et se regardent, avec beaucoup de tendresse.
Cinquième et dernier tableau de la constellation : entrée de la constellante
Sont également présents : la grand-mère, le grand-père, la mère de la constellante.
La grand-mère demande pardon à sa petite-fille et lui demande de lui laisser son destin et son fardeau. Elle lui demande de vivre sa vie en son honneur. La lignée d’oncles et tantes « non nés » lui est présentée. Elle prend le temps de l’observer, semble touchée.
Elle se jette dans les bras de sa mère qui l’accueille chaleureusement. Tous les personnages s’approchent pour enlacer la constellante émue.
Cette constellation familiale permet une reprise de confiance de la constellante : après une mésentente profonde et durable entre elle et sa mère, les deux femmes trouvent leur solution dans la résolution du drame vécu par la grand-mère.
Quels résultats de la constellation dans le temps ?
En parallèle avec la psychothérapie systémique et les soins énergétiques tels que Access bar, l’énergie polarisante, et la thérapie des corps subtils, la cliente a fait de nombreuses constellations familiales, qui l’ont beaucoup aidée à résoudre des traumatismes importants comme le décès de son frère, un viol dans l’enfance, un divorce difficile, la pédophilie de son marieur sur l’un de ses enfants. Elle s’est renforcée au point de ne plus avoir du tout d’accès délirants, au fur et à mesure qu’elle désamorçait les traumatismes.
Les attentes de la constellante ont été satisfaites. Une grande harmonie s’est installée dans les relations familiales, et elle a pu tourner la page, et participer avec sa mère à des ateliers de développement personnel ultérieurs. Son équilibre psychologique est maintenant très stable. La méthode des deux points, l’approche provocatrice, autant de thérapies complémentaires qui ont pu dynamiser la constellation.
Vous souhaitez résoudre de graves problèmes familiaux ? Prendre de la distance intérieurement tout en réparant les liens ? Appelez-moi et nous préparerons ensemble votre constellation familiale.